Tout le monde se souvient de ce séjour. Je me rappelle qu’on en a vait reparlé tous les deux il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, c’est pour cela qu’aujourd’hui j’ai écris ce souvenir. Il y a un an et demi, tu m’avais montré tous les vêtements que tu voulais y emmener, il y en avait autant que pour moi ! Puis je me souviens aussi que tu rigolais, car j’avais une valise encore plus petite que la tienne. Tu me disais que tout n’allait pas y tenir, et pourtant si ! Tu étais passé me chercher et tes parents nous avaient emmené au collège avant de partir. Dans cet instant, plein de fous rires allaient se créer. Tout le monde se souvient du soir où l’on faisait des courses dans le sable, tu étais à fond dedans, avec un sourire immense, à rigoler lorsque tu tombais. Et je me souviens aussi de cet après-midi ou il faisait super chaud, tu avais été un des premiers à aller dans l’eau même si on n’avait pas le droit. Finalement, tout le monde s’était baigné. On traînait ensemble par moments, puis à d’autres, tu allais vers tes amis et moi vers les miens. Tu m’avais aussi prêté ta veste un soir, j’avais trop froid et tu m’avais dit « tiens, j’en ai pas besoin ». Tu as toujours été bienveillant et un ami exceptionnel. Le soir, quand on allait dans une des chambres des gars avec tout le monde pratiquement, pour se retrouver ensemble, rigoler, c’était génial. Il y a quelques mois, avec nos amis les plus proches, on s’était dit qu’une fois majeurs, on partirait aussi, refaire la même chose. Que ce serait super de partir ensemble, on n’aurait pas été nombreux mais l’idée nous plaisit beaucoup, on se projetait tout de suite dans une ville, un pays ou autre. Tu m’avais même dit « peut-être pour les vacances de nos 18 ans », je t’avais dit que oui mais que toi tu aurais toujours 17 ans, que tu étais de fin d’année. Tu avais reçu un petit coup puis rigoler, comme à ton habitude. Malheureusement, cette conversation ne se fera plus avec toi, mais on continuera de parler de toi, de ce que tu nous dirais si tu étais là, pour que tu sois toujours présent avec nous. Antonin, tu vas nous manquer à tous, et de plus en plus fort.
Merci Justine… C’est tout à fait ça que nous recherchons… des petites anecdotes sur notre fils adoré… des choses pour nous réconforter. N’hesitez pas.